Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/24

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COCOBO, rentrant.

Seigneur, des hommes viennent de ce côté.

RHODODENDRON.

Ils pourraient troubler notre entretien.

(À Boboli, déclamant.)
« Allons chercher ailleurs un endroit écarté
« Où de causer en paix on ait la liberté.
BOBOLI, déclamant.
« Dans mon palais, seigneur, je serai triomphant
« De vous y transporter dessus mon éléphant. »
RHODODENDRON.

Tu as un éléphant ?

BOBOLI.

Oui ;… il m’a vu naître ; il me fait mes commissions.

RHODODENDRON.

Marchons.

BOBOLI.

Marchons.

(Ils sortent.)

Scène SEPTIÈME.

JOL-HIDDIN, POTERNO, Quatre soldats. (Ils entrent en riant.)
LE CHŒUR.
––––––––Ah ! pour nous quel beau jour !
––––––––Nous voilà de retour.
––––––––Non, plus de guerre !
––––––––Plus de misère,
––––––––Nous voilà de retour.