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Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/25

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COUPLET.


JOL-HIDDIN.
––––––––C’est assez de bataille.
POTERNO.
––––––––C’est assez de mitraille.
JOL-HIDDIN.
––––––––Au diable les lauriers !
POTERNO.
––––––––Mieux valent les foyers.
JOL-HIDDIN.
––––––––C’est très-beau la patrie.
POTERNO.
––––––––Mais une douce vie
JOL-HIDDIN.
––––––––Est un sort plus heureux ;
––––––––S’il est moins glorieux.
REPRISE DU CHŒUR.
POTERNO.

Quelle guerre, mes enfants !

TOUS.

Quelle guerre !

JOL-HIDDIN.

Poterno, croyez-vous que j’ai bien servi mon pays ?

POTERNO.

Ah ! pour un pays bien servi…

TOUS.

Voilà un pays bien servi !

JOL-HIDDIN.

Vous m’avez vu à la tête de mes hommes…