Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/9

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––––––On n’appelle pas paresseux
––––––––––Un galant homme,
––––––Quand le travail qu’il fait le mieux
––––––––––Est un bon somme.
––––––Sous les douces lois du Prophète
––––––On vit tranquille, et j’aime ça ;
––––––Mais l’amour n’en fait qu’à sa tête,
––––––C’est grâce à lui que je suis là.
LE CHŒUR.
––––––Sous les douces lois du Prophète
––––––On est tranquille, il aime ça ;
––––––Mais l’amour n’en fait qu’à sa tête,
––––––Et c’est grâce à lui qu’il est là.
BOBOLI.
II.
––––––Ô les splendides nuits d’été,
––––––––––Sur le Bosphore,
––––––Quand on danse au son velouté
––––––––––De la mandore !
––––––Oh ! revoir tes yeux de lapis,
––––––––––Ô ma sultane,
––––––Et ronfler sous tes frais abris,
––––––––––Ô mon platane !
––––––Sous les douces lois du Prophète, etc.
LE CHŒUR.
––––––Sous les douces lois du Prophète, etc.
BOBOLI, faisant un mouvement pour saisir Nani, puis s’arrêtant.

(À part.) Oh ! mon amour, tais-toi.

NANI.

Là ! voilà tout ce qu’il sait faire. Chanter ses sultanes… ses platanes, avec une mandore sur le Bosphore, quand tous les hommes sont partis pour repousser l’ennemi qui vient assiéger notre ville.