Enfin, voilà le reste.
Et, grâce au ciel, c’est tout.
Que sois-je exterminé, si je ne tiens parole !
Me confonde le ciel, si la mienne est frivole !
Adieu donc.
Adieu donc.
Voilà qui va des mieux.
Vous triomphez.
Allons, ôtez-vous de ses yeux.
Retirez-vous après cet effort de courage.
Qu’attendez-vous encor ?
Que faut-il davantage ?
Ha ! Lucile, Lucile, un cœur comme le mien
Se fera regretter, et je le sais fort bien.
Éraste, Éraste, un cœur fait comme est fait le vôtre
Se peut facilement réparer par un autre.
Non, non : cherchez partout, vous n’en aurez jamais
De si passionné pour vous, je vous promets.
Je ne dis pas cela pour vous rendre attendrie :
J’aurois tort d’en former encore quelque envie.
Mes plus ardents respects n’ont pu vous obliger ;
Vous avez voulu rompre : il n’y faut plus songer ;
Mais personne, après moi, quoi qu’on vous fasse entendre,
N’aura jamais pour vous de passion si tendre.
Quand on aime les gens, on les traite autrement ;
on fait de leur personne un meilleur jugement.