Moi ? Je vous ai cru là faire un plaisir extrême.
Point : vous avez voulu vous contenter vous-même.
Mais si mon cœur encor revouloit sa prison,…
Si, tout fâché qu’il est, il demandoit pardon ?…
Non, non, n’en faites rien : ma foiblesse est trop grande,
J’aurois peur d’accorder trop tôt votre demande.
Ha ! Vous ne pouvez pas trop tôt me l’accorder,
Ni moi sur cette peur trop tôt le demander.
Consentez-y, madame : une flamme si belle
Doit, pour votre intérêt, demeurer immortelle.
Je le demande enfin : me l’accorderez-vous,
Ce pardon obligeant ?
Remenez-moi chez nous.
Scène IV, 4
Oh ! La lâche personne !
Ha ! Le foible courage !
J’en rougis de dépit.
J’en suis gonflé de rage.
Ne t’imagine pas que je me rende ainsi.
Et ne pense pas, toi, trouver ta dupe aussi.
Viens, viens frotter ton nez auprès de ma colère.
Tu nous prends pour un autre, et tu n’as pas affaire
À ma sotte maîtresse. Ardez le beau museau,
Pour nous donner envie encore de sa peau !