Qu’est-ce ? donc, me voilà.
Ma maîtresse se meurt.
Je croyais tout perdu, de crier de la sorte ;
Mais approchons pourtant. Madame êtes-vous morte.
Hays, elle ne dit mot.
Quelqu’un pour l’emporter, veuillez la soutenir :
Scène IV
Elle est froide partout et je ne sais qu’en dire,
Approchons-nous pour voir si sa bouche respire.
Ma foi, je ne sais pas ; mais j’y trouve encor moi
Quelque signe de vie.
La femme de Sganarelle, regardant par la fenêtre.
Ah ! qu’est-ce que je voi,
Mon mari dans ses bras… Mais je m’en vais descendre,
Il me trahit sans doute, et je veux le surprendre.
Il faut se dépêcher de l’aller secourir.
Certes elle aurait tort de se laisser mourir.
Aller en l’autre monde est très grande sottise
Tant que dans celui-ci l’on peut être de mise.
Il l’emporte avec un homme que la suivante amène.
===Scène V===
Il s’est subitement éloigné de ces lieux,
Et sa fuite a trompé mon désir curieux.
Mais de sa trahison je ne fais plus de doute,