Page:Molière - Édition Louandre, 1910, tome 3.djvu/332

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Cet embarras,
Me pèse par trop sur les bras.
S’il me prend jamais envie
De retourner de ma vie
À ballet ni comédie,
Je veux bien qu’on m’estropie.
Allons, ma mie,
Suivez mes pas,
Je vous en prie,
Et ne me quittez pas.
On fait de nous trop peu de cas.

VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE.

Allons, mon mignon, mon fils,
Regagnons notre logis ;
Et sortons de ce taudis,
Où l’on ne peut être assis.
Ils seront bien ébaubis.
Quand ils nous verront partis.
Trop de confusion règne dans cette salle,
Et j’aimerois mieux être au milieu de la Halle.
Si jamais je reviens à semblable régale,
Je veux bien recevoir des soufflets plus de six.
Allons, mon mignon, mon fils,
Regagnons notre logis ;
Et sortons de ce taudis,
Où l’on ne peut être assis.

TOUS.

À moi, monsieur, à moi, de grace, à moi, monsieur ;
Un livre, s’il vous plaît, à vôtre serviteur.

DEUXIÈME ENTREE.

Les trois importuns dansent.

TROISIÈME ENTREE.
TROIS ESPAGNOLS, chantants.

Se que me muero de amor
Y solicito el dolor.
Aun muriendo de querer,
De tan buen ayre adolezce