Page:Molière - Édition Louandre, 1910, tome 3.djvu/333

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Que es mas de lo que padexco,
Lo que quiero padecer,
Y no pudiendo excéder
A mi deseo el rigor.

Sé que me muero de amor
Y solicito el dolor.

Lisonxeame la fuerte
Con piedad tan advertida,
Que me assegura la vida
En el riesgo de la muerte.
Vivir de su golpe fuerte
Es de mi salud primor.

Sé que me muero de amor
Y solicito el dolor[1].

(Six Espagnols dansent)
TROIS MUSICIENS ESPAGNOLS.

Ay ! que locura, con tanto rigor
Quexarse de Amor,
Del nino benito
Que todo es dulzura.
Ay ! que locura !
Ay ! que locura !

ESPAGNOL, chantant.

El dolor solicita,
El que al dolor se da :
Y nadie de amor muere,
Sino quien no save amar.

DEUX ESPAGNOLS.

Dulce muerte es el amor
Con correspondencia igual ;
Y si esta gozamos hoy,
Porque la quieres turbar ?

  1. « Je sais que je me meurs d’amour, et je recherche la douleur. Quoique mourant de désir, je dépéris de si bon air, que ce que je désir souffrir est plus que ce que je souffre ; et la rigueur de mon mal ne peux excéder mon désir.


    Je sais, etc.

    Le sort me flatte avec une pitié si attentive, qu’il m’assure la vie dans le danger de la mort. Vivre d’un coup si tout est le [illisible] de mon salut.

    Je sais, etc. » (Auger.)