est le premier à les aller découvrir à mon père. Ah ! je jure le ciel que cette trahison ne demeurera pas impunie.
Scène V.
Mon cher Scapin, que ne dois-je point à tes soins ! Que tu es un homme admirable ! et que le ciel m’est favorable de t’envoyer à mon secours !
Ah ! ah ! vous voilà ! Je suis ravi de vous trouver, monsieur le coquin.
Monsieur, votre serviteur. C’est trop d’honneur que vous me faites.
Vous faites le méchant plaisant… Ah ! je vous apprendrai…
Monsieur !
Ah ! Léandre.
Non, Octave, ne me retenez point, je vous prie.
Hé ! Monsieur !
De grâce !
Laissez-moi contenter mon ressentiment.
Au nom de l’amitié, Léandre, ne le maltraitez point.
Monsieur, que vous ai-je fait ?
Ce que tu m’as fait, traître !
Hé ! doucement.
Non, Octave, je veux qu’il me confesse lui-même, tout à l’heure, la perfidie qu’il m’a faite. Oui, coquin, je sais le