parole que je ne consentirai point au mariage qui vous chagrine.
Elle a raison. A sot compliment il faut une réponse de même. Je vous demande pardon, ma belle, de l’impertinence de mon fils ; c’est un jeune sot qui ne sait pas encore la conséquence des paroles qu’il dit.
Je vous promets que ce qu’il m’a dit ne m’a point du tout offensée ; au contraire, il m’a fait plaisir de m’expliquer ainsi ses véritables sentiments. J’aime de lui un aveu de la sorte ; et, s’il avait parlé d’autre façon, je l’en estimerais bien moins.
C’est beaucoup de bonté à vous de vouloir ainsi excuser ses fautes. Le temps le rendra plus sage, et vous verrez qu’il changera de sentiments.
Non, mon père, je ne suis pas capable d’en changer ; et je prie instamment madame de le croire.
Mais voyez quelle extravagance ! il continue encore plus fort.