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Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/61

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aussi que le mâle est de chair et d’os comme elle ; elle a vu dans les musées, ou sur les enfants, ou même en rêve, sa queue, et tout en elle la guide vers l’absorption interne de cette queue.

Célestin commençait à suspendre ses bouffées de fumée ; un canapé se trouvait vis-à-vis du fauteuil sur lequel Agathe, assise au coin du feu, rêvassait ; il vint s’y étendre et, sans jeter son cigare, se déboutonna le pantalon, sortit la queue, fit un signe à la fillette, qui, de suite, quitta le fauteuil, s’agenouilla devant lui, prit dans la main la queue qu’il lui tendait.

La fête débutait.

Il lançait maintenant de longs jets de fumée, la laissant libre d’agir à sa guise. Il voulait l’étudier dans ses audaces ; il voulait qu’elle attaquât d’abord, afin de mesurer le degré de résistance qu’elle opposerait s’il la violait ; car, cela entrait dans son esprit, dans ses désirs.

Ce jeune corps, non encore formé, il pressentait que, les voiles le recouvrant tombant à terre, il se précipiterait dessus pour assouvir le rut qui lui brûlait le