Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/15

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linge pour essuyer son corps charmant…

— Bah ! je vais m’étendre dans l’herbe ; le soleil me séchera, se dit-elle

Mais cette herbe avait des caresses inconnues…

Des brindilles folâtraient entre ses cuisses…

Hélène mit un doigt dans son petit trou, et commença à se branler.

Que c’était donc bon de pouvoir jouir ainsi, toute nue, au milieu de cette belle nature, qui exhalait des parfums délicieux, loin des regards indiscrets, dans un isolement parfait, où l’on pouvait crier tout à son aise, et dire bien haut les vilains mots défendus !…

Tout-à-coup, Hélène s’interrompit…

Il lui avait semblé entendre causer, non loin d’elle…

Elle se dressa, et courut à un épais fourré, d’où ces bruits de voix semblaient devoir provenir…