Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/138

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134 LIVRE lII, CHA PITRIE IV ‘ toutes revenues depuis peu de l’Adriatique 1 Iquel · . _ peuple _engagé dans la prochaine guerre aurait pu , ' en mettre autant en ligne, et qu'il eût été l`acile` cle I I . Itirer parti de cette force écrasante! Depuis longues an- I . nées il était entendu qu’à la première levée de boucliers, - les légions débarqueraient en Afrique 2 plus tard les événements ayant marché, il avait aussi»l`allu songer à I · une descente combinée en Espagne, pour y retenir l’ar- inée d'occupation, qui. sans cela se pouvait aussitot` I I porter sous les murs de Carthage.IC'eût été agir encore conformément à ce même plan de campagne, —que de I I " jeter une armée romaine dans la Péninsule, à la nou- ana av. J.·c. . velle de l’ouverture des hostilités par Hannibal, en 535, _ Ietde l’investissement IdejSagonte. Mais _il eût fallu y · · . accourir avant la chute de la ville;_ et l’on resta sourd V, à Rome aux conseils d’une stratégie Imeilleure, comme _ V ` aux injonctions de l’l1onneur. Sagonte tint huit mois ;_ son héroïsme 'ne servit de rien. Elle était tombée, que` · ` Home n’avait point d’armée de débarquement prête. ' Restait la contrée entre l’Èbre et les Pyrénées. lies I peuples qui l'habitaient étaient libres encore. Alliés I A Q _, naturels deliome, la promesse d’un prompt secours y leur avait été faite comme aux Sagontins. D’Italie en I ` A Catalogne il n’y a pas plus loin pour Iles vaisseaux_ I ` · que pour des troupes partant de CH|'ti_l?lgè|l8 par la voie · I I · de terre. Si après la guerre formellement déclarée, les , I·\omainsIs’étaient mis en route e1i.méme·tempsI que les ' · Carthaginois, c"est-à-dire avec le 1nois d’avril, Hannibal · I `I auraitipu trouver les légionspostées déjà sur la ligne de · ` l’Èbre. — Quoi qu’il en soit, le gros de l’armée romaine I ' . demeurant réserve pour l'expédition d’Atrique,le secondI . M x J I` consul ·P·ublius"C0mëlius Scipion reçoit l’ordre d’aller I ` défendre le fleuve-frontière en~Espa`gne:;` mais il en - prend à son aise, etune révolte survenantdans laplainc _ A du Po , il s’y `rend avec ses~troupes‘pretes à s’einbar- ·