Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/245

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

' ' I ~ A LES GUE'R'l\ES' D'HANNl-BAL _ 244 etaient en butte à` un mauvaisvonloir marqué. Dans · i ~ liesprit de la majorité des sénateurs, l’armée d’Af`rique i ` ` était lancée au loin dans un posteperdu, bon au plus i , pour des compagnies de disczpline ou 'des volontaires zi I peu importait qu'elle n'en revint pas. - À È I V - 'l`out autre que Scipion aurait protesté sans doute, et _déclaré·qu’il fallait renoncer à l'entrepri_se ou réunir i auparavant d’auti·es moyens d'exécution. Mais Scipion A . avait foi en lui—méine : quelques fussentles conditions, il ` les subitstoutes, pourvu qu’il obtint enlin ce commande- ` nient tant souhaite. Pour `nepoint nuire à la popularité ` de l’entreprise, il évita avec soin d’en faire trop directe~ ment peser les charges sur les citoyens. Les principales ` dépenses, et surtout cellesde la llotte, furent défrayées, i _ ’ partie à l’aide d’une soi-disant contributionvolontaire ' · des villes étrusques, ou, pour tout dire,·d’une contri- i hution de guerre imposée aux Arrétiiis etanx autrescitési 4 jadiscoupables de détection; partiepar les villes-de Sicile. En 40jours les vaisseaux purentmettreà la voile; i i I Le corps diarmée se renforça de 7000 volontaires accou- ` '· rus de tous les points de l’ltalie à la voix du général · · aimé des soldats. Enfin au printemps de 550, Scipion . 20iav.1.·c. . partit avec deux'fortes légions (environ 30,000 homi- mes), 40 navires de guerre, 400 transports; et sans . rencontrer l'ombre d'une résistance,·s'en vint aborder . ` au Beau Promontoire ‘, près d’Utique. · · l t Les Carthaginois,' s'attendaie11t depuis longtemps, Amemems à voir. succéder une plus sérieuse tentative aux incur- à C“'“‘“¤*’· ` [ sions et aux pillages que les escadres romaines avaient — pratiqùés souvent sur la côte d’Afrique, dans le cours ‘ — des dernières années. Pour se défendre, ils avaient es- < sayé de rallumer la guerre Italo-macédonienne is ils s’étaient aussi préparés chez eux à recevoir les·Romains. • [Voisin du cap [ion, v. II, p. 231, not. 2.] « i ` ` . `lll. · ` ï‘J/ I