‘ _ GUERRE ENTRE ROME ICT CARTHAGE ` 75 Rome était-elle assez forte îi cette heure pour recom- mencer l’expédition de Régulus, et pour mettre en avant ‘ _ l'enjeu nécessaire? Alors il ne se serait plus seulement agi d’abattre le courage, mais bien aussi les mursde _. _ · la puissante cité phéniciennel Quel historien oserait ' aujourd’l1ui, en l’ahsence de preuves, répondre à une ' telle question dans un sens ou dans l’autre‘? · Pour conclure, le traité fut soumis à une commission i' ` chargée de se rendre en Sicile, et dedecider sur place; ' ' ' Cette commission confirma les préliminaires dans `les ' i points essentiels; mais elle éleva `lés frais de la guerre S ` âi payer par Carthage à la somme de 3,200 talents · ' ‘ (5,500,000 L/tal., 0u`°20,6‘25,000f1·.). Outre l’abandon V I de la Sicile, les clauses définitives stipulaient aussi celui V - A ._ des îles intermédiaires entre elle et l'lt:ilie; mais il niv V eutù cet égard qu'un simple changementdans les termes _ . · mieux précisés de la rédaction officielle : ear il allait de l soi que Carthage n’ayant plus la grande île,,ne pouvait i _ ` ` se réserver l`île de Lipara, par exemple, occupée depuis I longtemps d’ailleurs pa1· leé·Romains. L’on ne peut non · · V _plus supposer gratuitement que le p1·emier traite se fût —à dessein exprime d’une façon ambiguë. Un tel soupçon , serait immérité autant qu’invraisemlJlable. -'l`out le _ monde enlin étant d’accord, le général invaincu de la ` V i cité qui s'liumiliait descendit des hauteurs qu’il avait si . longtemps défendues, et remit aux nouveaux maitres, V ·_ V de l’île lesforteresses ou les Pheniciens avaient domine i
sans interruption depuis quatre cents ans, et dont les `
· murailles avaient tant de fois vu se hrise1· les efforts V des Hellenes. L’Occident avait la paix (513). ‘ · Qt, ,,,Q,,`_,;j a 4 Arrêtons-nous un instant encore sur ces grands com- .i.ig.,m.,,,»· _ ' bats qui portèrent la frontière romaine au dela de lu "j\‘; l‘3L‘;lfZ_i"’ ceinture_ marine de la péninsule. La première guerre V ‘ È i - punique a 'été_`lÉuneVdes plus longueset des plus`difti— i I ciles que Romenit _ltl|ll21lS'l]iÈl|tÃ(}S ; les soldats quiassis.
