·É(lON()MlE RUHALE ET FINADLCIÈRE 443 . ‘ néral d’une éte11due 1·estreinte : celui que décrit.C.aton ` · comportait une area de-240 jugères [hect. 60,457]. 2 Une mesure très-commune était celle de la centuriede ‘ · 200 jugères [hect. 50,377]. Dans les vignobles ou la' ` — -culture demande plus de mainÃd’œuvre, l’unité rurale descendait même au-dessous. Caton la fixe à une éten- due superiiciaire de 400 jugères [hect. 25,488]. Le pro- · _ priétaire plus richeen capitaux n’ag'randissait pas pour ` cela .SOll domaine: il en- achetait plusieurs séparés. Les J 500 jugères [hect. 425,490], chiffre maximum des · terres données en occupation (Il, p. 70), se divisaient d'ordinaire en deux ou trois domaines. · . _ Le bail héréditaire [ou emphyt/tease] n’était pas juri· Système diquement possible : pour les comimmaucc seulement, il-`, €°°"°m'q°°` ·y était suppléé par des baux de la durée d’unc générà- ` tion. On pratiquait aussi sans doute ceux à terme plus ~ court, tant contre fermage en argent, que cont1·e—rede- · Vance d’une part des f`ruits,’de la moitié, ordinai1·ement‘, ' à Verser par- le jirïeïwur, celui-ci tenu en-out1‘e`de tous 4 les frais d’exploitation. Mais ces locations étaient u11e ' exception et un pis-aller; et l’on peut soutenir qu’il u’y a point eu dans l’Italie agricole une vraieetnombreuse , — _ classe de fermie1·s proprement dits?. D`ordiuaire le pro- _ ‘ Caton dit 1 (De 'rerust., 437, cf. aussi 46) que dans le bail à. part - l de fruits, le’prodnit brut dudemninc, reserve faite des fourrages neces- . saires aux bœufs de labourjpse divise entre lc bailleur et le preneur, . _ _ (00/wins pai·tim·ius)«luns la proportion slipulcc entre cnx. A le decider par . les analirgiesdu bail françaiisriclteplef [amuitié, art. 4848 etsuiv. ducodc · ` Napoleon] et iles baux ci moitié usuels eu Italie, et en lïilisencc detouïe trace d'uue aulre quolite de purtaue, il y alien dc croire que les parts _ etaient égales entre le pvcprietairect le colon. (fest par erreur qu’on . I acite ici Vexemplc du.p0liLnr, 51 qui l'oureu1e1tait le cinquieme du grain, ou meuic la sixième ou la neuvième gerbe, quand le partage_se _ , faisait avant le bzrttage (Cat. 435, cf. 5). Le pulitur 11'etait point un calauparliaire, mais un simple rnanoeuvre 40uê en temps de moissons et rémunéré de sa journee au moyen du dividende ainsi (ire sur la . ` récolte (V. in/ra p. 449). ` _
- La loi romaine n’a même pas de mot propre pour designerle Bail `
aferme. Le contrat de Lounge s'est formé à Rome et s’est developpé · _ _ 1•/. _ _ 8 `
