· l M4 LIVRE III, CHAPITRE XII ·, , priétaire faisait lui-même valoir : non·qu`il cultivât en- core de ses mains; mais de temps à autre il se montrait , sur son domaine, réglait et organisait la culture, sur- , _ veillait les travaux, recevait les comptes de ses domes- . tiques, et pouvait ainsi fo1·t bien, soit gérer la fois plu- sieurs domaines, soit aussiysuivant les circonstances, se' · consacrer aux affaires publiques. · Nalure Les produits usuels en céréales consistaienten épeau- ‘l°S °"'“"‘”‘ tre ou froment, en orge et en millet : puis, venaient la ' rave, le raifort, l'ail, le pavot: puis, pour la nourriture · _ du bétail principalement, le lapin, la feoe, le pois, la vesee et quelques autres plantes fourragères. Les se- ‘ ' — mailles avaient lieu ài l’automne, ou par exception au ` printemps. L,31‘1'0S(’l'l1€llÈ ou Vassainissement des terres se faisait avec soin : le drainage, a fosses aveugles par " ` exemple, fut pratiquéde tres-bonne heure. Les prairies · _ naturelles ne manquaient point: au temps de Caton, ` déjà, onles améliorait fréquemment par l’i1·rigalio1i ar- _i titicielle. Une culture d’égale importance, sinon d'une ' , , importance supérieure à la production des céréales et ' des plantes légumineuses, la culture de Voltoier et de la ‘ '. V . · —~ . , . . j myrte, occupait de nombreuses mains. L olivier se plan- - tait au milieu même des autres semences : la vigne ' plantée isolément garnissait les coteaux *. Les a1·bres à ` _ dans la jurisprudence romaine par le bail rl loyer des maisons I: ce i n'est que par analogie qu'il~ s`est ensuite etendu aux locations ru- rales. La preuve en est dans ce fait que selon la regle ordinaire, les lOyCl'S dll pI’CIl3lll‘ SC p3y3.iCIlÈ Il($0CSS3.ll‘CIDCIl[ CI] 3l‘gCI]È· Ol', cette l'ÈQlC qui est de l'e<sence du bail des maisons, ne l’est plus le moins du - monde eh matièrede bail à ferme. Par suite, a Rome, le fernlage ài \ . fruits partiaires appartient au droit pratique, mais ne découle pas des principes donnes d’abord par la théorie juridique. Les baux ont pris ` _llI\8 l[IlpOl‘[3.IlCC grülldd, le jO\ll' où lCS' 0Zlpli.I]·llSi.CS de HOIHC OI]! COID- ` . mence d'aequer1r de vastes domaines au dela des mers.L’on sut bien- tôt les apprecier à leur juste utilité, en leur assignant jusqu’a une ` duree de plusieurs générations. (Colum. I, 7, 3). ` _ l On ne semai rien entre les ceps de vigne, ou toutau plus quel- ques herbes fourragùres venant bien a l’ombre. Nous le savons encore . par Caton (33, ef. 137) ; et Colurnelle, de son cote (5, 3), enseigne que
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