Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/201

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ILA _LlTTÉHÀ'1` U,1t1i E'1`_ —L‘A11’1` i · 197 , théâtre c'était.f'aire exceptionnellement les choses: Q ils n’étaient d’ailleurs ·rétribués'qu’autant que la pièce avait réussi. Une fois payés, tout était tini : point de concours, point de prix d'l1onneurdécerné, comme à · x · ' Is ` ` 1 —' ` · ·‘ · _ — ` , AÈIICUGS Z Gllilll, Gil COIHITIG Cll6Zll0l1S, l HSSISLLUICG Hpplàll- _ dissait ou silllait. ‘Il ne se jouait qu'_une piecexluns la même journée ". - Telle était la condition faite à l’ai·t: · ` il n’était qu’un infâine métie1·, loin d’être en honneur; et l’artiste se voyait de même tenu en mépris! Quoi ' ` ° tl`étonnant des lors que le théâtre national des Romains 'à ,." . ,· · « ·, Z'. ., ‘.·· ·«. ll ait brille, en naissant, 111 par lo1·1g111al1te, 111 par le sentiment artistique? A Athènes, les plus nobles`d'es- · _ -(5UlIdU,1ll, (13115 la lice, l6Ul'S gé1]él‘CUX CH‘01`i,S` 2lVH.l€lll. i donné la vie au drame grec. Le drame romain, dans · _ 5011 Ul]S8|lll)l6., 11`61l [)OU.\’3il· i êl.l'6 qllillllü tl'èS;[)3U.\`1'È copie; et vraiment, il faut admirer cl1ez lui lu multitude , des gracieux détails et des traits ingénieux de l'esp1·it * . . - dont il a su, malgré tout, se parer! ` » · ‘ La comédie prit tout d’al>ord lepas dans les c1·éations C°¤¤€·l*¤f· ,, ' · , . L . . . . ( (ill i·l183i.1‘(5 1‘O1l)31|] Z l`31,td1l.O11‘6 fI‘O1l(}8ll· iô SOl1l‘C1l BUX j)l'B1lll6l`S V€1'S de la l·l`3g8d1G, (jl13Ilt.l ll S élkllt CTU COl1\'1C 21 ‘ On aurait tort,-se fondant su`r quelques indications des prologucs ~ i de Plante (Casttm, v. 17: Ampltihz. 65) de penser qu’il y avait un prix décerne après concours (Ritschl, Parerg., 1, 229), Le passage souvent V cite du Trinumus (v. 706) appartenait probablement autexte grec` original. et_semble avoir été purement et simplement transcrit parle traducteur. Sur ce point, le silence des Didascalies et des Protogues, en ~ · ce qui touche les jngeset les prix eux-memes, est à la Ioisdecisif et ‘ s'accorde avec la tradition.- Nous ajoutons qu'on ne jouait qu’un _ _ drame par jour. Nous voyons, en effet (Pœnutits, 10), que lcs"spccta- . _ teurs quittaient leur logis pour voir commencer la piece, etflquc, la piéce linie, ils rentraient chez eux (Epidic.; — Pscttdol.; -— Hitdens ; — SticIms;_4'Trurul., in fine). Il ressort de tous ces textes qneg les lto- · ` I mains allaient au théâtre après leur second t.i\Ã_j8UIl61‘(]I1`Gil;(ltlLGHt}, et qn’ils rentraient dans leurs demeures ]10\1I` lïhenrc du diner. A ce ` compte, la représentation durait de midi a trois heures. Cela n’a rien - d`cto1mant, quand l'on songe que les pièces de Plante se jouaient avec ` des inlermèdesdc musique it la fin de chacun des actes' fllorat., Epist. 2, 1, 189). Plus tard, les choses changeront, et Tacite (Attmzl., M, 20) ` parlera de spectateurs passant la · journée tout entiere au`theâtre. ~