Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/202

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108 ` LIVRE III, Cl|AP1'1`RE XIV ` ' D l' I _ la fiable joyeuse del autre Muse. Aussi l époque actuelle a—t-elle produit de vrais comiques, des Plante, des ` Ã · Cœcilius; elle n’a pas de poëtes tragiques. Prenons tous , les drames contemporains dont nous SBVQDS les nomS Z I on y compte trois comédies pour une tragédie. Naturel: lement, les faiseurs ou lutôt les traducteurs de ièces , . . _ P s’attaquèrent à celles qui étaient le plus‘en faveur sur ` ' la Scène grecque; et, par cette raison, ils se l‘6ïli‘€l'I`l`lè·' comme nom-elle rent à_ peu pres exclusivement dansle genre dela Coe “l"""“' medie nouvelle d’Athènes l ,· suivant pas à pas les auteurs lesplus fameux, Philémon, de Soloi en Gilicie 360362 av- J··C· (394 ‘?- 492), et i’Atl1él]l6l] Menandre (M2-462). —· . ;l_ . . . 342 39 L3 comédie nouvelle ayant eu une influence immense · · . et sur la litterature romaine et sur la culture générale du peuple romain, l'liistoîre lui doit consacrer une - Uëludo approfondie ', L'intrigue dela piècey est d’une latigante uniforr ? mité. Toujours ou presque toujourselle roule sur l’amour d’un jeune homme qui poursuit et obtient, au grand dam ' de la cassette paternelle, au préjudice de quelque te- ¤'Nous ne parlons que pourumemoire de quelques raresemprunts faits aussi ii la comédie moyenne, qui n’est autre chose que le genre de · Menandre non encore arrive ii son point de perfection. Quant à la ce- médie ancienne, nulle trace d’imitation ne s’en rencontre dans la vieille litterature 'de Rome. L’Hiia1·oh·agédie, dont l’Amphitryon de Plaute . nous offre le spécimen, a reçu, il est vrai, des historiens littéraires de . ' Rome, le nom de comedie Hhinthoniemw; mais les comiques nouveaux d’Athenes.avaient aussi ecrit des parodies de ce genre, et l’on ne s’ex- pliquerait pas pourquoi, ayant devant les mains les poetes atheniens · de la nouvelle école, les Romains auraient ete remonter jusqu'i1 Rhin- V thon [de Tarente ou Syracuse] ct aux anciens, pour leur demander des modèles. ’ ‘ ` “ ,[Toutes les appréciations qui vont suivre, et une bonne partie de ` , celles qui précedent, sont puisees, le lecteur l’a pressenti, dans les textes memes et les fragments des comiques grecs et latins. Déjà, en lisant l’alinea qui précède, on a pu reconnaître une allusion aux v. 52 4 · _ et 59 du prologue de~l’Amphitryon : Quid contraççistis frontemi quia lrayqzdiam . Dia;i futuramltanc? ..... commutavero ‘ Eamdem hdnc, si voilis; faciam ea: tragœdia · , Copnœdia ut sit., ,, .] l I