· ‘ LA LITTÉRATURE ET L'ART · 25] ‘ des origines des autres cités italiques, et à celle de leur ' ` entrée dans la confédération romaine. Il s’afi`rancliiit des ` - ' entraves qui forcent le chroniqueur à suivre pas·à_pas, _ annee par année, la succession des consuls et les événe- ments survenus durant leur charge. Nous savons même à ce sujet qu’il avait distribué son œuvre historique par _ r « sections. ·» Liidée seule de l’étude sur les ,villes ita- _ U îliques est assurément remarquable. Elle s’explique _ _ \ d’ailleurs par l’esprit d'opposition du. vieux· Caton. _ i I Réagissant de toutes ses forces contre les tendances méJ_ ` tropolitaines, à—son gré excessives, il aimait à prôner les N institution_s municipales des cités. Et puis,= s’il ne come _ blait pas le vide historique qui sépare liexpulsion des · V _ Tarquin du siècle des guerres de Pyrrhus, il·y suppléait _ , · _ _du moins par d’u·tiles recl1erches, et faisait connaître, sous l’un de ses aspects les plus intéressants, le résultat I du. grand travailde `deuxisiècles, la reunion de l’Italie · · · sous la dominationde Rome. _ ` · L'l1istoire contemporaine, en·_revanchc, est cultivée l·'mS¤>îP¤ ·, . , . . · ` C0lli8lIl])0l‘IlIlC. _ . ,.avec suite et details. -Naevius raconte la=prem1ere guerre _ . punique, dont il a été le témoin oculaire;·Fabius donne 7 ·le récit de la seconde. Ennius consacre treize des diX— · ·· `_ ' huit livres de sa chronique à l’époque de Pyrrhus jusquà ` , ' la guerre d’Istrie (HI, p.' 260): `Caton enfin, dans les ` · U quatrième et cinquième livres de sa composition li_ist0— . I rique, expose les faits.qui se placent entre la première · guerre puniquejnclusivement, et la guerre contre Persée. · ` _ Dans ses deux- derniers livres, changrant sans doute sa ` ~ méthode, il s’arrete davantage au narré des évenements Q. qui ont signalé les vingt dernières années de sa vie, i , 'Qu'Ennius, dans son histoire des guerres avec Py_rrl1us,i— -' - ' .se soit ou non aidédcs travauxjde Timéeou dTautres ·' " auteurs grccs ·: c’est ce qui ,importe:peu1·Il faut tenir ' pour constant que, dans leur ensemble, tous ces récits, · _ oui se fondent sur l’expérience. personnelledu chroni- I ' iv. · · _ _ 17 · .
