Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/179

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RÉGENCE DE 1>oM1>EE ET cEsAn ns mencait à s’y faire. Un jour que Pompée relevait d’une grave maladie, on céléhra sa guérison par toute l’Italie, avec force réjouissances obligées, ainsi qu’il se fait en · ` pareille occasion chez les peuples en monarchie 1. Les régents se montraient satisfaits. Vint le i" août 702 ‘: az M. :.-0. Pompée déposa la dictature et partagea le consulat avec , Métellus Scipion, son client 2. — ‘ [C’est vers la lin de 703 qu’il· tomba malade à Naples, de la 61; — lièvre d`automne à laquelle il était sujet. On le crut perdu, mais il guérit, « les Dieux le réservant.pour·d'immenses désastres. n (Cic. qu. Tuscul. l, 35. — Vellei. Paterc. 2, 48. —— Senec. Consul. ad Marc., 20. — Juven. 10, 283). La maladie de Pompée e_st devenue un thème à déclamations pour les moralistes latins. -— Les Napa- A litains et les Pouzzolans s'abandonnèrent, quand il était en danger, et quand il revint à la· santé, à des démonstrations inouïes de dou- leur et de joie. u lls étaient Grecs! » dit Cicéron. (Coronati Napo- litani fuerunt, nimirum etiam Puleolitani : vulgo ex oppidis publica gralulabanlur : ineptum sans negotium et Grœculum!) - Son retour - à Rome fut un triomphe sur toute la route. (Plut. Pomp., 57).] ” [V. sur ces faits, le récit de l'H. de César, ll, pp. M9 et 491.]