Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/325

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' 5 ' n PIiAR`SA>LE ` ` ( 3*11 ` ' et refusent asile aux fugitifs du parti vaincu. Ainsi firent L’9art A l’Égypte, Cyrène, les cités de Syrie, de Phénicic, de Cilicie 8° S°°”'°t' et d’Asie—Minéure, Rhodes, Athènes et tout l’()rient. Sur P le Bosphore, le roi Pharnace, à la nouvelle du désastre de , Pharsale, pousse `le zèle jusque—là que non content ' d’occuper Phanagorie_, ville que Pompée a déclarée- libre h autrefois (VI, p. 492), et les territoires des princes de · Colchide installés aussi par le Romain, il s’empare en outre du royaume dé`l’Arménie—Mineure, que Déjotarus . tenait de lameme main (V1, p. 298). Presque seuls, la petite ville de Mégare et Juba firent exception. Mégare · assiégée par les Césariens fut emportée d’assaut. Quant à Juba, il savait de longue date que César songeaità annexer · la Numidie à l’Empire: après la défaite de Curion, il n’avai_t plus de ménagements à attendre, et bon gré ._ malgré il lui fallait demeurer dansla faction pompéienne. A côté des villes et_cités de la clientèle, le vainqueur de v Pharsale vit revenir à lui la queue du parti constitutionnel, C tous ceux qui n’étaient_point engagés de plein cœur, et . · A _ ceux qui, a l’instar de Marcus Cicéron et de tant d’autres, ne faisaient que s’agiter sur place autour du sabbat aristo- cratique, comme les sorcièresnovices du Bloc/ssbergî. ‘ C’est à qui fera sa paix avec le nouveau maître, et celui- 4 . ci la leur octroye courtoisement et de bonne grâce, induls ' . gent toujours envers les suppliants, alors qu’il les tient en mince estime. Quant au vrai et principal noyau, aucune ‘ [V. le Faust de Gœthei — La Tragédie, 1* partie : nuit de la . Walpurgis, dans la montagne du Haras. —- Chœur des sorcières, où on lit. la strophe qui suit : Ilalbhexe (unter) : ` Ich tripplc nach, so lange Zeit; F Wie sind dic andern schon so weit! . Ich hab’zu Ilause keine Ruh’, ` ‘ Und komm’ hier doch nicht dazu. · u Demi-sorcière (voix d’en bas) : . · n Depuis bien longtemps je piétine : que les autres sont loin » déjà! Chez moi, point. de repos; et pourtant, je n'arrive·point n encore! n — Ces allusions au grand poème de Gœthe, si étranges ‘ ' —· =-. qu’elles sonnent à nos oreilles, au milieu d’une sévère page d’his- _ ‘ toire romaine, sont chose acceptée en Allemagne.] _ vu I 24 ‘