Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/100

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É · _ ` '88 1— ji ‘I1lVBE-V,,.CHAP`ITBE Xl -. ·' · ·_ · i` . "proces demeurant, dans Rome, aux. préteurs principale- ` ‘

 · . ment, dans les provinces aux gouverneurs. , · ~ A `
   '     ' Pour ce qui-est des crimes politiques, ils appartiennent `
  • ' . . de même, et sans innovation en ce _point, à une commis-
 . È _ sion de jurés ;_ mais César, .dans unejordonnance ex-_ `

- presse 1, a pris soin de spécifier et détinir les actes léga- P ' _ lement punissables; et, excluant libéralement·tous— les _ , ,~p«·0teS d’opini0n«et de tendance, il a édicté comme peine, » ` - non la mort, mais_l’exil. On se rappelle que les Èsénato- .` ( _ riaux~n'avaient voulu de jurés que ceux tirésdu sénat, · ,` ' —que'les purssectaires des Gracques, au contraire, n'ad· 1 mettaient que les chevaliers. César, _ fidele à son systeme . ·_ 1 · W ‘ .de, pacification des partis, s’en`réfère simplement à laloi ·_ .' *de transaction de Gaius Aurelius Cotta (VI, p. 242), sous , la réserve sans doute des dis ositions modificatives de la . » . , P _ sa v. .1.-;:. ` loi pompéienne de 009, c’est-a-dire, en mettant de cote les · V 1 . r tribuns du trésor (aemm), sortis des dernieres couches

` ·· _ » du peuple, en exigeant un cens judiciaire de 400,000 ses- ·

_. ‘ _· terces. (30,000 thal.,'= 443,500 fr.) au minimum, et en- _ V, · · Ã - admettant ensemble et sénateurs tet chevaliers aux fonc- ' . ·;_ Lions du_ ju_ry, pomme de discorde si longtemps disputée. _ j ' V (Les justices royale et républicaine avaien_t d’ailleurs Y ` '_ concurremment compétence, sinbien que lafcause pouvait ' -1 ` etre portée soit devant le tribunal du roi, soit devant le `

' ..1 juge auquel elle ressortissait dans l’institution' du temps

‘ ` . de larépublique. Naturellement, en cas de conflit, la ju- - — . ridiction royale l’emportait: mais, une fois rendue devant' ' "1,g"M,_"j__C; '· *_`|_L'à loi Jttdiçiaria, de César, de lfan 705, avait régle lesjuridic-4 _ ‘ . ; tions`, conformément aux indications fournies `par· le `texte, et en ·;(j_ — reprenant en‘sous-œuvre les lois Awjclia (du prêteur (684) Gdius ` _, ` (ou .Lucius, suivant M. Mommsen) Aurelius Cotta, l’oncIe maternel » . ` _ du dictateur, et "le quindeccmvir cité p._74, n. 1), et Pompeia `· _` (lez Pompeia judiciaria (Vll, p. l57).]_ ·` · · ` '· ` Quant aux loisd Juliennes peuples proprement dites : citons la L 50[ ` loi des coucussions (I`8])€Éll;7tdû))'1L7}7i) de l’g1n 704 probablement, puis . É 49., celles de·l’an 705: L.` de majcsiatc, L. de vi (V.· à_ Fappendice la · ' —‘ liste des diverses lois julieuues),]_' ' _ ' , ` , _ `-