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Page:Monographie de l'abbaye de Fontenay, seconde fille de Clairvaux.pdf/191

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d’Angleterre Édouard III et le duc de Bourgogne Philippe de Rouvres[1].

En 1354, Isabeau, Demoiselle de la Grange-du-Cerf de Lantilly, veuve de Guiot de Bierry-Austrude, donne à Évrard pour trois mailles d’argent sa maison de Marmagne, appelée la maison de la Demoiselle, quelques journaux de terres et renonce à son droit de Vadrien ou Vadrium[2]. La même année Dom Richot, cellérier de Fontenay, et Thibaud d’Étalente, coadjuteur de maître Chifflet, tabellion de Montbard, somment Jean de Viserny, procureur du Duc de Bourgogne de reconnaître la haute, moyenne et basse justice pour l’abbé entre les Ormes de Montbard et les fourches de l’abbaye[3].

En 1355, Marie de Thil, Dame de Beaujeu et de Borboillot, achète à Thomas de Lignoiel, tout ce qu’il avait reçu de Perrenot de Montbard, pour le laisser au couvent avec 16 livres encore en terre, afin d’avoir chaque semaine trois messes chantées et un anniversaire[4].

En 1357, Guillaume de Thurey, 69e évêque d’Autun, descend de son château de Touillon à Fontenay le Jeudi-Saint pour faire la bénédiction des saintes huiles. Il trouve là, les prêtres, les ornements nécessaires à la cérémonie, paie généreusement les dépenses et donne un acte à décharge, afin que ce

  1. Les mêmes que dessus.
  2. Cart. Marmag. 69.
  3. Cart. Marmag. 71.
  4. Cart. Marmag. 155.