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Page:Monographie de l'abbaye de Fontenay, seconde fille de Clairvaux.pdf/192

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précédent ne soit pas un droit pour ses successeurs[1], au préjudice du couvent.

Après avoir termine heureusement les difficultés qu’elle avait avec l’abbaye, Marguerite de Cuisseney, Dame du Fain, fonde à perpétuité un anniversaire, et réserve tout spécialement qu’en ce jour-là chaque père aura un chauveau de vin, à la mesure de Flavigny.

Le malheur des temps ne permettait peut-être pas au cellérier de donner du vin aux religieux.

Cet abbé prononça à Marcilly-lès-Avallon, le panégyrique de Mile, sire de Noyers. L’original du discours existe encore à Paris parmi les manuscrits de la bibliothèque nationale sous le numéro 9873[2].


24e abbé

Roger, 1361-1369

Le roi d’Angleterre, Édouard III, dont les armées avaient pillé l’abbaye en 1359, répare le mal en lui donnant par acte notarié, le 28 juillet 1361, 40,000 moutons d’or qui seront employés à la reconstruction de ses murs et a l’amélioration de son église. Cette donation est faite en faveur de Nobilis Rogerii de la Manche, jadis maréchal du roi. Ce Roger en peu de temps aurait-il quitté les armes pour prendre le froc monacal et devenir abbé[3] ?

Philippe de Rouvres donne également au couvent 40 livres tournois afin d’y fonder un anniversaire

  1. Cart. Font. 31.
  2. M. Petit de Vausse, Sires de Noyers. 162-137.
  3. Archives de Dijon, 4.