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L’évêque d’Autun et l’abbé Nicolas conviennent que la justice du Jailly et des Morots appartiendra désormais au couvent, mais ils ne peuvent s’entendre sur l’éminage d’Autun que les habitants refusaient[1].

En 1401, Nicolas gagne un second procès contre Viennot et Fournier, fermiers des dîmes du comté de Tonnerre, qui avaient levé injustement les dîmes sur les biens du Petit-Fontenay. Aux assises de la Villeneuve-le-Roi, le bailli condamna les deux usurpateurs. La sentence fut seulement lue en leur présence. À cette époque on se contentait uniquement de lire la condamnation sans en laisser la copie. (Dormois).

En 1410, Nicolas Colibri, curé de Bussy, Milon de Grancey, évêque d’Autun, bornent les finages de Lucenay, Étormay, Touillon, les Morots, et de Fresnes ; ce bornage existe encore suivant les archives communales de Fresnes. L’abbé Nicolas renonce à la Justice sur le Jailly ou Carmet en faveur de l’évêque d’Autun, auquel le parlement de Paris l’avait attribuée malgré la prétention du duc de Bourgogne et du couvent qui furent condamnés aux frais du procès[2].

Nicolas était conseiller du duc et de la duchesse de Bourgogne, il recevait 9 francs d’or pour ses séances. (Recherche des Feux de l’Auxois.)

Nicolas Fontenetum illustravit ; jacet in capitulo. (Man. Châtillon.)

  1. Archives d’Autun.
  2. Archives d’Autun. — Cart. Marmagne, 248.