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Dans les fascicules (le la cour des comptes de Dijon on lit : Anno a, nativitate Domini nostri 1423, indictione prima, die autem tertia decima, mensis aprilis, Pontificatus sanctissimi in Christo patris Domini nostri Martini V divine providentia papœ, anno sexto, de mane circa undecimam horam… post decantationem missœ solemnis de Spiritu Sancto, par venerabilem in Christo, Domnum Johannem abbatem de Fontanayo, in capella castri de monte Barro devote alta noce celebratœ coram eodem Domno abbate, sacris vestibus, mitra, baculo pastorali, ibidem existente, assistentibus aliquibus reliogiosis etiam sacris vestibus indutis.

Ou en français : l’an 14523 de la naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, indiction première, le l3 du mois d’avril, la sixième année du Pontificat de notre très saint seigneur Martin V, pape par la divine providence, après la célébration de la messe solennelle du Saint-Esprit, chantée dévotement et à haute voix par vénérable en J. C. Dom Jean, abbé de Fontenay, vêtu des ornements sacrés, la mitre, le bâton pastoral, assisté de quelques religieux vêtus aussi d’ornements sacrés. (Cour des comptes de Dijon.)

Le patriotisme de Jean de Laignes et de ses frères dut souffrir en donnant une princesse Bourguignonne à un envahisseur de la France.

En 1434, Jean de Pontailler, seigneur de Crépan et Magny près de Châtillon, donne à Jean de Laignes un muid d’avoine en échange des droits qu’il avait sur les granges de Grignon. Il prouve ses droits sur parole, car il avait caché tous ses titres à cause des