de Sombernon, les mains jointes, un peu relevées vers la figure, les pieds sur une levrette, tous les deux environnés de moines en prière ; sur sa robe, des merlettes, armoiries de la famille.
Eustochie, veuve d’un Mellot, a voulu être rapportée de Carthage pour être inhumée sous le parvis de l’église : sa tombe en marbre noir a reçu des incrustations en bronze qui ont disparu depuis longtemps. Son épitaphe mérite d’être citée :
« Hic jacet illustris mulier Eustachia, uxor quondam Droconis de Mettoto, Eduardi illustris Anglorum regis consanguinea, quæ apud Carthaginem migravit ad Dominum anno Domini 1270. »
« Cygît illustre dame Eustochie, veuve de Dreux de Mellot, parente d’Édouard, illustre roi d’Angleterre ; elle trépassa à Carthage, l’an de N. S. 1270 »
Une certaine actualité permet bien de mentionner aussi la tombe d’un Rochefort de Luçay, seigneur de Frolois, sire de Molinot.
« Chevalier, les mains jointes, tête nue, pieds posés sur un chien couché à terre, robe simple, surcot fendu par devant, épée placée à côté, souliers pointus, 1250.
« Hic jacet vir nobilis Milonis a Frolesio, cujus anima requiescat in pace. Amen.
« Credo quod redemptor meus vivit, et in novissimo die de terra surrecturus sum, et in carne mea videbo salvatorem meum.
« Hujus sponsa hic voluit sepeliri.
Il y a encore une seconde tombe d’un autre seigneur de Frolois.