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COMTE DE MONTAIGU ET J.-J. ROUSSEAU

Puignon, soutenu par le Dauphin, et M. le Premier (il s’agit d’une charge à vendre). Même fin.

Une autre sans date (lundy) où il lui dit de venir voir le cardinal à 7 heures. Même fin.

19 août 1742, où il annonce au comte de Montaigu que « Son Éminence m’a dit de vous faire bien des amitiés de sa part ».

22 septembre 1742.

13 novembre 1742.

5 avril 1744.

Ces lettres indiquent suffisamment la cordialité des relations de Barjac avec la famille de Montaigu. Il convient d’ajouter, ce que ne fait pas Rousseau, ou ce qu’il ne savait probablement pas, que le cardinal connaissait assez intimement la famille de Montaigu pour s’occuper de ses affaires intérieures. C’est ce qui ressort

1o D’une lettre datée d’Issy (1er mars 1731.) « Je connais toute cette famille par de bons endroits, dit le cardinal. Je serais bien aise aussi de pouvoir leur faire plaisir[1]. »

2o D’une autre lettre toute confidentielle et entièrement écrite par le cardinal à Mme de Montaigu, religieuse du Calvaire, au Marais[2].

3o Des notes tracées par le cardinal lui-même en tête des lettres que lui adressait le comte de Mon-

  1. Archives de la Bretesche : adresse illisible. Issy, 1er mars 1731.
  2. Archives de la Bretesche ; Versailles, 21 janvier 1742.