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DÉMÊLÉS DU COMTE DE MONTAIGU

taigu ; par exemple, celle écrite sur la minute de la lettre où le comte sollicitait du cardinal son passage dans la diplomatie : « Soiez tranquille, monsieur, car je ne vous oublie pas[1]. » D’où il suit que la nomination du comte de Montaigu ne venait pas uniquement de l’inspiration de Barjac.

Son frère le chevalier de Montaigu, gentilhomme de la manche de Monseigneur le Dauphin,

J.-J. Rousseau est plus exactement renseigné (vingt-neuf lettres du chevalier à son frère). Le chevalier de Montaigu, frère cadet de l’ambassadeur, capitaine au régiment des gardes françaises, brigadier d’infanterie, menin[2] de Mgr  le Dauphin, alors enfant, ce qui n’empêchait pas le chevalier de lui parler souvent de son frère l’Ambassadeur : « J’aurai l’occasion de parler de toi, à Mgr  le Dauphin qui me demande quelquefois de tes nouvelles, et se fortifie tous les jours, et en est à surprendre tout le monde. » (23 août 1743.)

était de la connaissance de ces deux dames, Mme  de Broglie, Mme  de Beuzenval, et de celle de l’abbé Alary.

  1. Archives de la Bretesche ; sans date, réponse à la lettre écrite de Lille le 25 janvier 1742.
  2. Gentilhomme de la manche.