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Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t6.djvu/65

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LIVRE XXXI, CHAP. XVII.


tion du peuple, je promets... » Ce que je dis est confirmé par les actes du concile de Valence [1], tenu l'an 890, pour l’élection de Louis, fils de Boson, au royaume d’Arles. On y élit Louis ; et on donne pour principales raisons de son élection, qu’il étoit de la famille impériale [2], que Charles le Gras [3] lui avoit donné la dignité de roi, et que l’empereur Arnoul l'avoit investi par le sceptre et par le ministère de ses ambassadeurs. Le royaume d’Arles, comme les autres, démembrés ou dépendant de l’empire de Charlemagne, étoit électif et héréditaire.

  1. Dans Dumont, Corps diplomatique, tome I, art. 36. (M.)
  2. Par femmes. (M.)
  3. Carolus Crassus.
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