pour dire mes raisons : tout cela dans l’objet de pouvoir dire à Paris que ce livre est bien pernicieux, puisqu’il a été défendu à Vienne, de se prévaloir de l’autorité d’une aussi grande cour, et de faire usage du respect et de cette espèce
de culte que toute l’Europe rend à
l’impératrice
[1]. Je ne veux point prévenir les réflexions de votre Excellence.
Mais peut-être pensera-t-elle qu’un ouvrage dont on a fait dans un an et demi vingt-deux éditions, qui est traduit dans presque toutes les langues, et qui d’ailleurs contient des choses utiles, ne mérite pas d’être proscrit par le gouvernement.
- J’ai l’honneur d’être, avec un respect infini, etc.
- Paris, le 27 mai 1750.
- Monseigneur,
Ceux qui m’ont attaqué m’ont fait le plus grand honneur que je puisse recevoir, puisqu’ils m’ont attiré la protection de votre Éminence ; de sorte que je ne sais si leur inimitié est pour moi un trait de la bonne ou de la mau-