Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/131

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60 ; la Chypre, 30 ; la Carie, 20, la Bithynie, 391.

173* (2196. III, f° 460 bis v°). — Quand la loi Atinienne permit, selon Aulu-Gelle (xiv, 18), aux sénateurs d’être tribuns, cet emploi, établi pour b tenir en bride le Sénat, perdit son utilité.

174* (2197. III, f° 461). — Corruption de Rome. — Vestilia2, pour éluder les loix faites pour conserver la dignité des matrones, se déclara courtisane publique. La loi de Tibère chassa les dames romaines 10 de cet indigne retranchement.

175*(2i98. III, f°46i). — Sur la Fin de l’Empire d’Occident. — Quel état que celui où une partie des terres étoient employées à entretenir des armées entièrement indépendantes, et l’autre partie, à en 15 entretenir d’autres, pour contenir les premières.

176*(2199. III, P461 v°). — C’étoit la coutume de ces rois de Macédoine de transporter les peuples d’un endroit de leurs états à un autre ; c’est que cet état (sic) s’étoit formé de diverses pièces. Voyez ce que dit ici 20 Justin (livre VIII, page 77) sur les transports de peuples faits par Philippe, père d’Alexandre. Voyez aussi, dans Tite-Live, ceux que fit Philippe, père de Persée. C’étoit le même goût, même politique et dessein3.

1. Zozime, page 114.

2. Tacite, livre II6, page 43.

3. Extrait de YHistoire universelle, page 148.