Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/133

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furent toujours Romains. C’est qu’il le fit dans la force de l’Empire et avec bien des précautions1.

179 (2202. III, f° 463 v°). — Nous sommes étonnés que les consuls romains, qui changeoient tous les ans, fussent de si grands hommes et de si grands 5 héros. Il en étoit comme de nos secrétaires d’État: de bons bureaux et de bons secrétaires ; de même eux, de bons capitaines de cohorte et de légion, de bons chefs de file2.

180* (2244. III, ^467). — Continuation des Maté- 10 riaux des « Romains*3. — Il s’en faut bien que les triomphes où le Peuple romain vit passer devant lui les images de tant de roix qu’il ne connoissoit pas, fût un spectacle si doux pour lui que ceux où, avec ce plaisir que donne la haine, il voyoit passer i5 les troupeaux des Volsques et porter les armes brisées des Samnites.

X. — ESSAI SUR LES CAUSES QUI PEUVENT AFFECTER LES ESPRITS.

181 et 182. — Ceci n’a pu entrer dans la disser- 20 tation sur la « Différence des Génies ».

181* (1191. II, f° 89 v°). — Un auteur espagnol, qui

1. Zosime, livre I", in fine.

2. Voyez encore page 467.

3. Voyez page 463 v°.