Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/502

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pas le haut et le bas. Il est pourtant certain que la mer est toujours plus basse que la terre, puisque l’eau de tous les fleuves va à la mer, etc.

686* (1436. II, f° 221 v°). — M. de Réaumur croit 5 que, quoiqu’on voye des coquilles dont on ne connoît plus l’animal, l’espèce n’en est pas pour cela perdue; mais, l’animal vivant au fond de la mer, on ne peut trouver cette espèce que dans les catastrophes.

10 687* (44. I, p. 48). — Voyez le xxxm0 Journal des Sçavans de l’an 172o, in-40, page 516, où on fait la description des différents lits et couches de terre qui se trouvent dans le territoire de Modène, au nombre de sept ou huit, et une ville à 14 pieds, et,

i5 à 5o pieds, un fleuve souterrain, dont on entend le bruit. Quand on creuse jusqu’au lit de sable, un peu trop bas, souvent il pénètre ce sable, et, au grand danger des ouvriers, il remplit l’excavation et va jusqu’au toit des maisons voisines. Je crois qu’il

20 pourroit se faire que ce fleuve souterrain, enflé par quelque accident, se soit fait, de temps en temps, quelques ouvertures, par où les eaux ayent passé, se soyent élevées, et couvert le pays, et fait successivement les nouvelles couches: ses eaux se retirant

25 ou le passage se bouchant, lorsque la cause qui faisoit enfler les eaux souterraines a cessé i.

1. Non. Le terrain s’est affaissé. Voyez mon itinéraire sur Viterbe ou après. — Voyez là-dessus mon extrait: Bernardi Ramazini, De Fontium Mutinensium admiranda Scaturigine.