Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/467

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

des cas royaux : « ceux dont, de tout temps, les juges royaux ont jugé » ; et n’eurent pas honte d’avouer que c’étoit afin de dépouiller plus aisément les autres juges.

2041 (471. I, p. 4a0). — Par la chimérique distinc- 5 tion du pétitoire et du possessoire des dimes, on a entièrement ôté aux ecclésiastiques la connoissance de cette matière.

2042 (1225. II, f° 96). — Sur la nouvelle qui courut, en janvier 1738, que le Roi alloit ôter les appels 10 comme d’abus au Parlement, je dis : « Le Roi ne peut pas faire tout ce qu’il peut. >

2043 (Sp., f° 488 v°). — [Règle monacale.] — Quel spectacle pour un étranger, pour un homme du monde, qui n’est point fait à ces idées-là, à cet 1 ? empire, à cette obéissance ! — Dans ces choses, il y

a toujours une réaction. Aussi les moines de saint Benoît sont-ils devenus ce que nous voyons (?) ; avant la réforme, les moines de saint François, des Cordeliers. C’est que ceux qui viennent après les 2o fondateurs n’ont pas de passion.

2044 (1165. II, f°81). —Je disois que, si un Persan ou un Indien venoit à Paris, il faudroit six mois pour lui faire comprendre ce que c’est qu’un abbé commendataire qui bat le pavé de Paris. — (Ceci est 15 de moi ; on l’a donné à l’abbé de Mongaut.)