Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/137

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XVI


« Je t’aime… Je t’adore. »

Ces mots merveilleux, elle ne se lasse pas de les répéter. Ils débordent de son être. Sa voix pure les pare d’une beauté inouïe : vraiment, c’est son âme qui parle. Quels mots ! Ils me grisent, ils me transportent au paradis. La solitude où elle a vécu, cette existence repliée sur elle-même, l’a dotée d’une sensibilité unique. Un trésor de passion s’est accumulé en elle, il vient au jour, il est d’une incroyable richesse… Depuis toujours, une mine de diamants était enfouie sous terre dans la nuit ; quelqu’un entre avec une lampe,