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Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/140

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Cette nuit encore, je ne dormirai pas, car je passe presque toutes mes nuits à penser à toi à qui j’ai donné mon cœur. Par la pensée je me blottis dans tes bras.

Je me laisse bercer par un doux rêve qui occupe tous mes instants.

Je m’ennuie aujourd’hui, mon amour. Toutes ces heures perdues, toutes ces heures sans toi. C’était si délicieux, ce matin. Mon chéri, que je t’aime ! je ne cesse de penser à toi ! Ce soir, je vais me coucher de bonne heure, pour que demain vienne plus vite, — si je dors ! Je t’envoie un long, long baiser en attendant demain.

Je t’aime, mon adoré, d’un amour ardent qui durera toujours. Reste pour moi toujours, mon bien-aimé, ce que tu es à présent, je t’adore. J’évoque la sensation délicieuse de tes lèvres sur les miennes, de ton cœur contre le mien, de mes bras autour de ton cou. Sur les petites fleurs qui sont dans ce papier, j’ai posé un long baiser que tu cueilleras.