Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/186

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Elle laissa tomber sa tête sur sa poitrine avec découragement.

Cependant le temps avait passé. Il lui fallait rentrer au Goabren.

En la baisant chastement sur le front, je lui dis :

— Songe à tout cela. Pèse tout. Réfléchis, décide…

Elle posa sa tête sur mon épaule et me regarda divinement, avec une franchise, avec une confiance adorable :

— Tu sais bien que cela est déjà fait, que je ne peux pas hésiter, que je suis à toi… me dit-elle.

Et elle s’éloigna très lentement.