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Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/187

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XXI


Septembre était né, septembre avait grandi, septembre !… Je n’avais pas senti tout de suite le mal dont l’été était frappé, mais à mesure que passait ce mois hésitant, ce mois trouble, je devenais sensible à des détails, à des nuances, lesquels peu à peu se liguaient contre ma quiétude et contre mon bonheur. Les jours étaient plus courts, le temps avait changé. Ce n’était plus ce temps radieux, chaud, qui semble immuable, qui paraît devoir durer toujours, devoir ne jamais finir, dans l’allégresse constante de la nature, dans un épanouissement absolu. Maintenant