Page:Montfort - Un cœur vierge.djvu/205

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enlever encore Yvon ce soir, et de l’emmener manger avec moi… Veux-tu, Yvon ?

— Tiens, avec bien du plaisir ! s’écria-t-il chaleureusement.

Alors Toussaint fit :

— Bien sûr, emmenez-le ; on n’a plus rien à faire à présent. Vous ne devez point vous amuser là-haut tout seul. Et puisque vous vous plaisez tous les deux…

Et, comme l’autre jour, nous remontâmes vers le grand fort, avec des bouteilles et quelques provisions.

Dès que nous avions été seuls, Yvon m’avait dit :

— Eh bien ! la grotte ?

Je lui tapai sur le bras :

— C’est une merveille. Tu m’as rendu service, matelot. Qui pourrait jamais venir me dénicher là ?

— Ah ! fit-il, pour ça, je crois bien que personne à Houat ne la connaît…