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Page:Montifaud - Les Nouvelles drolatiques V2.djvu/70

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— Je ne sais pas, balbutia Marcel en essayant de rire de nouveau, ce qui peut déterminer de la part de Mme d’Hauteroche des aperçus aussi… précis sur mon caractère ; mais, si vous m’y autorisez, je lui demanderai en quoi elle peut présager de mes goûts.

— C’est cela, contrecarrez-la. Moi je me sauve causer chemins vicinaux avec mon adjoint. À tout à l’heure !

Une heure après, Marcel, installé dans le boudoir de la comtesse, fourrageait ses laines et sa tapisserie, et là, bon gré mal gré, d’une voix que le tremblement rendait sourde, il achevait un aveu qui, pour être commencé en si bémol, ne s’acheva pas moins en si naturel.

— Vous marierez-vous jamais, demandait la comtesse qui avait essayé une courte défense ; dites, vous marierez-vous ?

— Jamais, Madame. Le Paradis de mon ami d’Hauteroche est capitonné d’une… sécurité qui m’épouvante.

Un coup de cloche annonçant le retour