Page:Montifaud - Les Nouvelles drolatiques V3.djvu/75

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Leur surprise fut si grande à toutes les quatre en se retrouvant, les unes déjà déchaussées et les autres prêtes à en faire autant, qu’un éclat de rire jaillit du petit groupe.

— Écoutez, dit Louise de Sennepont en trahissant un grand effort afin de parler posément, puisque nous sommes arrivées ici pour la même chose, c’est certain, j’ouvre un avis. Ne vous semble-t-il pas que nous devrions référer de la pénitence qui nous est imposée à nos directeurs habituels ?

— Ce serait assez mon idée, répliqua Juliette de Prévalais qui brûlait de repartir à Paris.

— Je ferai ce que vous jugerez convenable, continua Mme de Villersac.

— Moi, je pense comme la majorité, ajouta la vicomtesse d’Aurigny.

— Vous comprenez, poursuivit Louise avec beaucoup de chaleur, vous comprenez que si un paysan nous voyait dans un pareil équipage, marmottant des pate-