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de s’évanouir de dépit et de honte ; puis vinrent des félicitations sur l’héritage, qui devoit être considérable ; et puis les questions sur le degré de parenté qu’il y avoit entre le défunt et son héritier. « Attendez ; je dois savoir cela à merveille : Vous êtes Lindorf, n’est-ce pas ? Eh oui, sans doute ; c’est du côté de madame votre mère. N’étoit-ce pas une baronne de Risberg, propre sœur du défunt, je crois ? Je ne connois que cela ; c’est-à-dire pas elle précisément, mais une de mesdames vos tantes a été élevée dans le même chapitre que moi. Elle me contoit le mariage de sa sœur avec M. votre père, oui, le baron de Lindorf. Je m’en souviens comme d’hier. C’étoit une inclination mutuelle : il n’y avoit rien de si touchant ! Je lui faisois mes confidences aussi… Il me semble qu’il n’y a que quatre jours ; et voilà déjà un grand garçon… L’aîné de la famille, je suppose ?… Est-elle nombreuse ? Avez-vous encore M. votre père, madame votre mère ? Ils s’ado-