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de lichtfield.

comte à Pétersbourg, et de chercher auprès de lui les forces dont j’avois besoin pour lui sacrifier bien plus que ma vie. Mais le sort, pour mieux m’accabler, voulut me laisser croire un instant au bonheur… — Ah, Caroline ! jugez de mes transports lorsque je lus ce que je joins ici. »


Lettre du comte de Walstein au baron de Lindorf.


À Berlin.


Saint-Pétersbourg.


« Elle, mon cher Lindorf, elle seule au monde. Ne pensez plus qu’à elle dans l’univers entier ; ou si votre bonheur vous laisse quelques instans pour l’amitié, employez-les à vous dire que votre ami en jouit presque autant que vous. Heureux Lindorf ! vous aimez : vous êtes sûr d’être aimé. Vous avez trouvé le cœur qu’il vous falloit, l’âme qui