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de lichtfield.

une seule chose… Ma bonne maman, madame de Rindaw, est-elle ici ? est-elle bien ?… Mon Dieu ! que je dois l’avoir inquiétée… Et mon père ? J’ai une idée confuse de l’avoir entrevu il n’y a pas long-temps. — Il est ici ; dans quelques heures vous le reverrez. — Et ma chère baronne ? — Elle nous a quittés. On a craint que sa santé ne souffrît ; nous l’avons engagée… — Ah ! vous avez bien fait ; mais où est-elle ? à Rindaw, j’espère. — Oui sans doute, à Rindaw, dit le comte, en saisissant son idée. Ne craignez rien pour elle ; elle est bien ; elle est heureuse ; elle ignore le danger où vous avez été … Ô Caroline ! ne songez qu’à le faire cesser entièrement ; pensez que le bonheur, que la vie de vos amis en dépendent. Chère Caroline, ce motif ne suffira-t-il pas ?

Un domestique parut. Le comte donna l’ordre d’appeler le médecin, ferma les rideaux du lit, s’assit à côté, ne dit plus rien, et, malgré la joie qui dilatoit son cœur, il s’occupa doulou-