Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/116

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ta face rusée, en son pli
cèle et décèle ;
comme Corinne serait aise
s’elle avait par mes travaux empli
de lait, son tétin rose et fraise.
Mieux que Corinne, sous la tunique détorse,
nulle n’a la cuisse potelée ;
couleur du cèdre dépouillé de son écorce
sont les cheveux de Chariclée.
Corinne a les cheveux comme une lueur.
Mais Galatée a tout mon cœur,
Chariclé’bonne et doucette et tendre
baisse ses yeux de pierre aventurine,
telle la bacchante de Thrace sait s’étendre
d’audace barbelée, Corinne.
Chariclé’charme par sa pudeur,
mais Galatée a tout mon cœur,
Galatée, mon beau souci,
dame, ma dame sans merci,