Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/207

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L’AUTOMNE OU LES …

Hier j’ai rencontré dans un sentier du bois
où j’aime de ma peine à rêver quelquefois,
trois satyres amis ; l’un une outre portait
et pourtant sautelait, le second secouait
un bâton d’olivier, contrefaisant Hercule.
Sur les arbres dénus, car automne leur chef
à terre a répandu, tombait le crépuscule.
Le troisième satyre, assis sur un coupeau,
de sa bouche approcha son rustique pipeau,