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Page:Moreau - La Souris blanche, éd. Glomeau, 1919.djvu/33

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NB : Illustration de la p.27 placée en includeonly en fin de §

eux en les regardant tour à tour avec ses petits yeux brillants qui semblaient dire : À tous deux, mes enfants !


Ici, ma sœur, j’éprouve le besoin d’un aveu que j’avais différé jusqu’à présent dans l’intérêt dramatique de mon récit. L’esprit, le bon cœur et les manières de Blanchette vous étonnent sans doute, et je le conçois ; car moi-même, qui eus autrefois mainte occasion d’étudier de près le peuple intéressant des souris, jamais, je l’avoue, je n’ai rien observé de semblable. Il est donc urgent de le dire, Blanchette n’avait d’une souris que la forme, Blanchette était une fée ! Les historiens du temps, il est vrai, n’ont rien dit de cette métamorphose, mais je puis vous en garantir l’authenticité, et de plus vous