et sur la pénultième des mots à terminaison féminine :
Exquis, léger, subtil, ténu, suave, clair,
» Les mots qui ont plus de deux syllabes ont un second accent sur la première syllabe :
Symbole d’idéal jamais atteint, jamais.
» Les monosyllables, théoriquement, sont accentués ; mais dans les phrases, ils forment des groupes où les accents se distribuent par l’importance des mots et par position, suivant l’instinct qui demande qu’autant que possible un accent ne soit pas directement précédé ou suivi d’un autre accent. Les monosyllabes, dans le vers, se conforment toujours au dessin rhythmique indiqué par les polyssyllabes :
La nuit, le jour, à l’heure où le croissant s’argente.
» D’après cette conformité au dessin rhythmique et la règle des positions, il arrive qu’un mot de trois syllabes peut perdre l’accent de sa première syllabe :
Cependant, nous pensâmes toujours
Que le rêve irréel des poêtes…,
qu’un mot de plus de trois syllabes peut transposer l’accent de sa première syllabe :
L’horreur silencieuse et rude du vieux chêne,